Tranchée française pendant la Première Guerre Mondiale (Meuse, peut-être dans les environs de Verdun).
En 1917 la guerre prend un nouveau visage: tanks (comme le Renault FT17) avions performants (comme le chasseur Spad 13) et artillerie motorisée (tirer par des camions tracteurs comme les Latil TAR) font leur apparition sur le front en nombre. La guerre devient de plus en plus inhumaine, brutale et industrielle. À l’arrière, les femmes sont mobilisées dans les usines et dans les fermes pour remplacer les hommes montés au front, on parle de « munitionnettes » pour désigner les ouvrières des manufactures d’armement (une grève secoue même les « midinettes » les ouvrières parisiennes du textile en 1917).
En 1917 le front est touché par un mouvement de mutinerie. Plusieurs centaines de soldats sont condamnés à mort. Une quarantaine d’entre eux seront exécutés.
Au printemps 1918, après la révolution d’Octobre en Russie (octobre 1917) les Bolcheviks ont signé un armistice (à Brest-Litovsk) une paix séparée avec l’Allemagne. Fort de cette paix de l’Est, les Allemands organise une « grande offensive de printemps ». Le front est percé mais les armées allemandes et autrichiennes sont bloquées de nouveau sur la Marne. Par ailleurs les premières troupes américaines commencent à arriver dans les zones de combat (les États-Unis sont entrés en guerre en 1917 aux côtés des Alliés). De 27 mai au 18 juillet 1918 les troupes allemandes avancent mais le 18 leurs ressources sont épuisées.
Les troupes allemandes et autrichiennes ne feront plus dès lors que reculer vers la frontière. Le 11 novembre 1918, le gouvernement allemand né la révolution ayant déposé Guillaume II de son trône signe l’armistice avec les Alliés.
La guerre s’achève, elle a causé plus de 10 millions de morts.