THÈME III - LA FRANCE ET L'EUROPE AU XIXe SIÈCLE III - LES MOUVEMENTS OUVRIERS


THÈME III - LA FRANCE ET L'EUROPE AU XIXe SIÈCLE 

III - LES MOUVEMENTS OUVRIERS

Tout au long du XIXe siècle (1801-1900) les dures conditions de travail des ouvriers dans les usines (travail des enfants, journée de douze heures, salaires bas, accidents du travail nombreux) sont dénoncées par les ouvriers lors de grèves et de manifestations.

En 1884, de février à avril, la Grande grève des mineurs d'Anzin regroupe plus de 10 000 grévistes pendant deux mois. 


Une gravure de la fin du XIXe siècle représentant des grévistes auprès d'un chevalement à Anzin, lors de la grève des mineurs de 1884. 
Cette grande grève de 1884 inspirera Germinal à Émile Zola.

Qui fait grève? Pourquoi? Comment? Des historiens comme Stéphane Sirot étudient les grèves, c'est l'histoire sociale. 

Pour organiser leur mouvement et centraliser leurs revendications les ouvriers se fédèrent dans des associations professionnelles, les syndicats, autorisés à partir de mars 1884. 

Auparavant, seules de petites associations et mutuelles locales étaient tolérées. Avec la loi de 1884 sur la liberté syndicale, de grands syndicats nationaux regroupant des milliers de travailleurs sont créés comme la C.G.T. (Confédération Générale du Travail) en 1895.

Les mouvements de revendication ouvriers donneront naissance à deux courants de pensées politiques majeurs des XIXe et XXe siècle : le communisme et l'anarchisme.

Communisme : doctrine politique visant à instaurer une société sans classe via la suppression de la propriété privée au profit de la propriété collective. Le courant politique dominant du communisme est le marxisme, un courant politique dérivé des écrits du philosophe allemand Karl Marx (1818-1883).


Anarchisme : doctrine politique et sociale visant à l’établissement d’une société égalitaire rejetant le principe d’autorité. Les différentes écoles de pensées anarchistes rejettent les institutions représentant une autorité contraignante comme l’État ou l’Église. Pour les anarchistes, seules doivent exister la coopération et l’autogestion libre entre individus. Pierre-Joseph Proudhon est le premier penseur politique à théoriser l’anarchisme politique.



Document 1. "La continuation" Une affiche de propagande maoïste (manufacture populaire d’affiches de Canton (?), Chine, années 1960).


Question 1. DESCRIPTION : Présentez et décrivez le document, identifiez les personnages présents (dans le désordre : Mao Zedong (1893-1976), Lénine (1870-1924), Staline (1878-1953), Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895)) décrivez le fond de l’affiche, décrivez la position des bustes. 
 
Question 2. EXPLOITATION : En vous basant sur votre réponse à la question 1, quelle idée est défendue par cette affiche chinoise ? (Justifiez votre proposition)



Un symbole anarchiste, le "A dans l'O" (pour « organisation autonome ») :


Un symbole communiste, la faucille et le marteau croisé :



Question 3 : D’après vous que peuvent symboliser la faucille et le marteau croisés ?

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