COURS DE CINQUIÈME Géographie Thème 2 : La répartition de la richesse et de la pauvreté dans le monde.

 

COURS DE CINQUIÈME

Géographie 


Thème 2 : La répartition de la richesse et de la pauvreté dans le monde. 


I - La pauvreté recule mais les écarts entre riches et pauvres se creusent. 


Depuis 1990 le nombre de pauvres dans le Monde (les personnes vivant avec moins

de 2 dollars, soit 1,75 euros, par jour) a baissé. Selon la dernière estimation réalisée

par l’ONU en 2015, 10 % de la population mondiale vit toujours avec 2 dollars par jour

ou moins.


En 1990, le pourcentage de personnes vivant avec moins de 2 dollars par jour était de 36 %.

L’extrême pauvreté a donc baissé. Les famines par exemple sont devenues bien plus

rares et sont plus faibles en termes d’intensité et en termes d’étendue spatiale. 


Néanmoins, la pauvreté n’a pas disparu et surtout les écarts entre riches et faibles

se sont creusés entre les pays et à l’intérieur des pays. Depuis les années 1980,

les 1 % les plus riches ont profité deux fois plus de la croissance des revenus que

les 50 % les plus pauvres de la planète. Et pour les classes moyennes,

les revenus “médians”, les revenus ont soit stagné, soit baissé. 


Aujourd’hui, les 1% des personnes les plus riches de la planète possèdent ensemble un

patrimoine égal au patrimoine possédé par la moitié la plus pauvre de la planète

(source l’ONG Oxfam, 2021).


Oxfam :

ONG :  


II - Des pays riches, des pays pauvres. 


Dans le Monde, les principaux pôles de richesses sont au Nord : 

L'Amérique-du-Nord avec le Canada et les Etats-Unis, l’Europe avec les grandes puissances

européennes comme l’Allemagne, l’Angleterre ou la France et l'Asie de l’Est (ou

Asie orientale) avec la Chine ou le Japon.


Tous ces pays ont des produits nationaux bruts qui dépassent en 2021 les 5 000 milliards

de dollars. Ce sont les pays les plus riches de la planète en patrimoine comme en revenus. 


Ces pays ne connaissent plus de famines, l’espérance de vie y est longue, et l’éducation y est

développée (l’analphabétisme y est rare).


Les pays les plus pauvres sont en Afrique (Niger, Mozambique, Somalie) et

en Asie (Afghanistan, Philippines, Papouasie-Nouvelle Guinée) et dans les Caraïbes et en

Amérique du Sud (comme à Haïti).


Produit intérieur brut (PIB) : 

Analphabétisme :


III - Des inégalités présentes dans tous les pays et de plus en plus fortes.


Etre pauvre c'est avoir des difficultés pour se loger, se nourrir, trouver à boire, mais aussi

se soigner, accéder à l'éducation. Ces difficultés apparaissent aussi en France.


Ainsi dans les photographies suivantes prises par Louis Witter,

photo-reporter pour le Nouvel Obs en banlieue parisienne en 2015 les inégalités socio-

spatiales de l'agglomération parisienne apparaissent clairement.




    

1. Décrivez rapidement chaque photographie.
2. Quelle communauté a été photographiée par Louis Witter? Justifiez.
3. Décrivez les deux types d'habitats visibles sur les photographies, reliez vos descriptions aux problèmes que peuvent soulever ces habitats en termes d'hygiène, de transport ou de cadre de vie. 
4. Ces quartiers vous semblent défavorisés ou favorisés? Justifiez votre réponse. 
5. Pourquoi peut-on dire que la ville d'Ivry (photographiée ici) dont certains quartiers sont déjà défavorisés, concentrent les problèmes? Que rappelle néanmoins la dernière photographie? Pourquoi est-ce important? 

COURS DE GÉOGRAPHIE TROISIÈME THÈME I

COURS DE GÉOGRAPHIE TROISIÈME - THÈME 1

I - Des espaces productifs ayant largement mutés depuis les années 1970. 

Les espaces de production industrielle se sont largement transformés avec la mondialisation, particulièrement en termes de localisation. Des prémices de la Révolution industrielle au XXe siècle, les industries étaient localisées au plus près des ressources nécessaires aux productions. Ainsi, les industries métallurgiques (ou "lourdes") consommatrices de fer et de charbon, étaient situées au cœur des bassins miniers français (actuelles régions des Hauts-de-France, du Grand-Est, et de Franche-Comté) d'où étaient extraits les différents combustibles fossiles nécessaires aux productions (houilles, anthracite ou autres) et l'acier (Grand-Est, Aquitaine, basse vallée de la Seine et Marches de Bretagne). 


Document 1.Carte des régions françaises

 


Suite à la baisse des coûts du transport et à l'émergence de nouvelles puissances industrielles comme la Chine ou l'Inde (aux coûts de production inférieurs) les régions historiques de l'industrie française ont vu leurs productions concurrencées. Faute de réussir à s'aligner sur les coûts de productions (particulièrement asiatiques) mais aussi pénalisées par des normes environnementales et sociales plus contraignantes et par des politique de "dumping" (ventes à perte), nombre d'activités industrielles ont disparu ou ont été délocalisées. Ces anciens centres industriels aujourd'hui désindustrialisés sont en crise depuis les années 1970. 

 

Cherchez les définitions suivantes:

Industrie: 

Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais:

Délocalisation:

Désindustrialisation:



Document 2. Un coron et un terril du Nord en 1973 (source INA)


Source:

https://fresques.ina.fr/memoires-de-mines/parcours/0008/les-villes-mines-paternalistes.html

 

II - Le maintien des industries de pointe et le développement des services. 

 

Puisque la localisation des ressources n'importe plus autant que par le passé, aujourd'hui, demeurent compétitifs en France les productions de pointe, les plus dépendantes d'un savoir technique spécifique de haute qualité : comme les industries du luxe (textiles, maroquineries, parfums comme Hermès) mais aussi certaines productions à hautes valeur ajouté (plastiques et métallurgies spéciales comme les moteurs d'aviation Safran ou Norelem, les lunettes du Jura comme Gouverneur-Audigier, l'horlogerie comme les marques Michel Herbelin ou Akrone, ou la joaillerie avec Piaget, Boucheron). Demeurent ainsi en France des espaces productifs très spécialisés, concurrentiels. 

 


Document 3. La place Vendôme à Paris et ses boutiques de luxe. 


Néanmoins la France est la grande absente des industries liées aux nouvelles technologies. Iphone, voitures électriques ou ordinateurs, tous les outils indispensables à l'économie actuelle, sont produits dans leur immense majorité en Asie. Ce qui affaiblit la puissance économique française. 

 

Par ailleurs, c'est maintenant dans les métropoles, les plus grandes villes françaises, que se concentrent les activités de service (aussi appelé "secteur tertiaire"), en 2021 les plus pourvoyeuses d'emplois (services financiers et bancaires, activités de conseil, de commandement d'entreprises). Dans les quartiers d'affaires (les CBD, central business districts comme La Défense à Paris) se concentrent les bureaux de direction et dans les périphéries les activités de logistiques (entrepôts Amazon, centre de tri La Poste, Chronopost ou Fedex). Dans les périphéries proches résident leurs employés (techniciens manutentionnaires ou de techniciens de nettoyage). Mais la "tertiarisation" laisse dès lors des pans entiers du territoire national hors de ce nouveau type de développement. 


Cherchez les définitions suivantes:

Joaillerie:

Luxe: 

Industrie de pointe:


III - Un secteur économique ancien mais toujours à la pointe : l'agro-alimentaire français. 

 

La France est toujours le premier pays producteur de vin en termes de prix moyen du litre. D'autres productions transformées ou brutes françaises sont valorisées très fortement sur les grands marchés internationaux. 

 

D'abord, les vins, les grands crus français comme les petites productions bio ou biodynamiques sont vendus à l'étranger à des prix élevés. La France devrait exporter en 2021 plus de 8 milliards d'euros de bières, vins et spiritueux en tous genres. 

Les Fromages (comté, Rocamadour) et les charcuteries (foies gras, rillettes) sont aussi largement exportées. 

 

Le lin, le blé, et le maïs français sont également largement exportés et à des prix élevés. La tonne de maïs français est exportée en novembre 2021 à plus de 270 euros. 


Document 4. Impérial, taureau de race Limousine.



Cours de sixième - Géographie

Thème 1 - Les métropoles, cœur de la mondialisation


I - La majorité des habitants de la Planète vit dans des villes.


En 2008, pour la première fois de l'histoire, plus de la moitié des humains (les hommes et les femmes) habitent en ville. En 2021, environ 56 % de la population mondiale vit en milieu urbain avec environ 4 milliards de citadins.


Les plus grandes agglomérations sont situées dans les grands foyers de population du Monde. 20 agglomérations (ou métropoles) dépassent les 10 millions d’habitants (comme les agglomérations du Caire, de Mexico ou de Rio de Janeiro) on parle alors de mégapoles.


Complétez les définitions suivantes :


Agglomération: 


Métropole:


Mégapole:


Document 1. Le paysage de la métropole parisienne. (Source: Mairie de Paris 2010)



II - Les différentes activités de la ville.


Les métropoles concentrent une diversité d’activités. On y trouve des activités politiques (institutions étatiques comme des ministères), économiques et commerciales (boutiques, mais aussi directions d’entreprises), financières (banques) et culturelles (les musées, les galeries d’art). Particulièrement, se concentrent dans les métropoles des activités de commandement. Grandes directions d’entreprises, grandes institutions publiques comme la Chambre des Députés ou le palais de l'Elysée, les différentes bourses et les marchés financiers du monde sont localisés dans les grandes métropoles. Les métropoles concentrent activités (on dit aussi “fonctions”) de commandement. 


Complétez les définitions suivantes :


Habiter:


Ville:


Document 2. Le poids des métropoles d’Asie. 


III - Des quartiers différents dans des métropoles différentes.


Les métropoles sont marquées par la diversité de leurs différents habitats. Tous les habitants d’une métropole ne l'habitent pas de la même manière. Certains quartiers sont plus riches que d’autres. Dans les métropoles cela est révélé par la forme et la qualité du bâti, ainsi que par la richesse (revenu et capital financier) des habitants. 


Dans les pays dits “émergents” ou “en développement” plus pauvres que les pays “riches” ou “développés”, les inégalités entre les quartiers des métropoles sont souvent très fortes. Dans la ville de Mumbai coexistent ainsi quartiers riches fermés ou le revenu par habitant dépasse les 2000 dollars par mois et les bidonvilles (appelés à Mumbai et généralement en Inde “slums” ou le salaire moyen est de 200 euros par mois). 


Compléter la définition suivante:


Bidonville:



Document 1. Une vue du bidonville de Dharavi à Mumbai en Inde. 






Cours 5e Géographie thème I - Démographie et inégalités de développement

 Cours 5e DABAN Xavier


Géographie thème I - Démographie et inégalités de développement


I - La croissance démographique est plus forte dans les pays en développement.

 


Document 1. Croissance de la population par régions du monde entre 1950 et 2015 puis projection vers 2100. (source ONU)


La croissance démographique, c’est l’augmentation de la population d’un espace donné (comme un “pays”, une “région”) dans un temps donné. 


On calcule le solde de croissance (ou de baisse) démographique en soustrayant le nombre de décès survenus en un an dans l’espace donné aux nombres de naissances et d'arrivées de migrants ayant eu lieu en un an dans l’espace donné. 


Si ce solde est positif, on parle de croissance démographique. Si ce solde est négatif, on parle de baisse démographique. 


Au niveau mondial, la population de la planète Terre est en forte augmentation depuis 1900. 


En 2021, la population mondiale est estimée par l’ONU (l’Organisation des Nations Unies) à 7,8 milliards d'humains. 


En effet en 1800, la population du globe n’était que de 1,125 milliard d’humains. En 1900, la population mondiale atteint seulement 1,650 milliards d'humains, cinquante ans plus tard, en 1950, elle a presque doublé : 2,60 milliards d’humains.


Les pays les plus fortement peuplés sont actuellement la Chine avec 1,403 milliard d’habitants en 2021 et l’Inde avec 1,38 milliard d'habitants en 2021. 


Avec plus de 4,561 milliards d'habitants, l'Asie est le premier continent en termes de population. 


II - Pays en développement, pays développés, deux logiques de croissance différentes. 


La croissance de la population mondiale est portée par les “pays en développement” ou “pays émergents”. L’Afrique est par exemple le continent où la natalité est la plus forte avec par pays un nombre moyen d’enfants par femme toujours élevé, comme au Niger où le taux de natalité, en baisse depuis 40 ans, est toujours en 2021 de 6 enfants par femme en moyenne.


Dans les pays développés au contraire, le taux de natalité est faible. 


En Allemagne (1,54 enfant par femme) et au Japon par exemple, les taux de natalité sont extrêmement bas. Avec 1,36 enfant en moyenne par femme, le Japon ne peut renouveler sa population (il faut au moins deux enfants par femme pour permettre un renouvellement de la population) et la forme économique du pays s’en ressent. 


Ainsi certains secteurs de l’économie japonaise manquent d’employés (construction, industrie, aide à la personne) et le recours à l’immigration (coréenne et chinoise mais aussi venue des Philippines, de Thaïlande, du Vietnam) et à la robotisation sont en augmentation mais sans durablement résoudre les problèmes liés au manque de jeunes et donc de main d’oeuvre dans le pays. Par ailleurs, les dépenses de santé y augmentent considérablement. 




Document 2. Un robot japonais d'assistance à la personne pensé pour les maison de retraites (Source BBC : août 2021)


III - Une croissance trop forte à l’origine de problèmes économiques, sociaux, et environnementaux. 


Une croissance démographique trop forte pèse aussi sur le développement et la santé sociale, environnementale et économique des pays. 


En effet, dans un monde aux ressources limitées, un trop grand nombre d’enfants pèsent sur les équilibres nationaux et internationaux. 


Si la population augmente trop vite, l'encadrement social et de santé des populations ne peut être satisfaisant. Ainsi par manque de moyen 20% seulement des enfants du Niger suivent une scolarité normale (6 à 16 ans selon la loi nigériane). Les classes atteignent des effectifs de 100 élèves (50 élèves par classe en moyenne). Les filles sont largement moins scolarisées que les garçons. 


Les réseaux de distribution d’eau ou d’électricité mais aussi la collecte des déchets peine à se développer avec cohérence. L’urbanisation y est plus désordonnée, les infrastructures moins bonnes car l’urgence pousse les familles à construire vite et à bas coûts et les pouvoirs locaux ne peuvent pas toujours suivre en termes d’équipements. La corruption est forte et des conflits éclatent sporadiquement. La migration vers un pays développé apparaît alors souvent comme la seule solution aux jeunes pour connaître une vie meilleure. 


Certains pays ont ainsi mis en place un stricte contrôle des naissances, comme la Chine Populaire qui entre 1975 et 2015 imposait une limite nationale à un enfant par femme pour enrayer ces difficultés.



Document 3. Une école au Nigéria en 2015 (Source UNICEF)